[Interview] Too Many Zooz

Depuis l’arrivée en France du phénomène Too Many Zooz, aux alentours des Rencontres Trans Musicales en décembre 2014, chaque station de métro ou de bus, chaque parvis, lieu touristique ou hot spot en France s’attend à les accueillir pour un moment impromptu et jubilatoire à grands renforts de cuivres, de rythmes, de danse, de couleurs et de fun.
Stakhanovistes de la musique live, rien ne semble arrêter le trio new-yorkais entre deux concerts programmés. La musique, leur musique, est dans leur sang. Les démange, les démène, les emmène à qui veut les recevoir, les apercevoir, dans l’espoir d’un moment jamais illusoire, qui ne pourra décevoir. Car ils ont de l’énergie à revendre et rien ne semble pouvoir arrêter ces trois complices de la rue pour qui on se rue afin d’écouter leur électro acoustique singulière, mêlée de hip-hop, de funk, avec un côté manouche qui nous touche et touche à tout. Des compos qui cinglent et qui swinguent, siglées made in USA mais qui n’ont pour seule frontière que l’envie de faire la fête, de vous faire vous déhancher et tourbillonner sur une musique vibrante et contagieuse.
Too Many Zooz n’est jamais tout much et ses membres sont loin d’être moches avec leur look streetwear décalé et confortable, aussi joyeux que ces trois gars que nous avons eu plaisir à retrouver au festival de Bourges, en prémices d’une longue période à passer dans une France qu’ils aiment tant délasser.
Entretien flash avec un groupe dont la popularité fuse !

crédit : Michael Weintrob
crédit : Michael Weintrob
  • Salut Too Many Zooz. On est super content de vous retrouver sur indiemusic. Rappelez-nous un petit peu vos fonctions dans le groupe ?

Too Many Zooz : Salut Nico. Moi c’est Léo et je joue du saxophone… Moi c’est Matt et je suis à la trompette… Hey man, je suis David et je suis à la batterie !

  • Au final, comment décririez-vous votre musique en trois ou quatre mots (si c’est possible !) ?

Ah, facile! Tout simplement de la Brass House. Une musique très « chilly ».

  • Vous venez de New-York, c’est bien ça ?

Oui, et on a démarré il n’y a pas très longtemps, il y a seulement deux ans.

  • Comment vous êtes-vous rencontrés ?

David : Matt et Léo étaient dans les Drumatics et je les ai « détournés » en 2012 pour former TMZ.

  • Et comment le projet a-t-il débouché sur ce type de musique ?

David : Il n’y avait pas d’idée préconçue au départ, rien de signé. On aime ce qu’on peut jouer, ce que l’on joue. Les gens ont commencé à apprécier nos impros et on a continué sur cette lancée. Il n’y a donc pas vraiment de « back story », de stratégie musicale particulière.

  • Vous aimez vraiment créer la surprise en jouant un peu n’importe où, sans prévenir.
    Vous avez tout de même une petite préférence de lieu pour créer une mini émeute (rires) ?

Matt : En fait, si on joue sur une trop grosse scène, genre dans un grand festival, on peut ressentir une gêne à ne pas pouvoir se connecter avec le public. La rue, c’est cool, et des scènes de 500 à 1000 personnes, c’est parfait.

David : À partir du moment où on s’amuse, cela n’a pas trop d’importance en fait. Si le public s’éclate, alors je m’éclate aussi. Et Matt et Léo également. C’est l’avantage de cette formation.

  • Et le fait de jouer en France ?

David : On apprend, on observe. Nous n’avions pas d’idée préconçue en tête ; on donne juste tout ce que l’on peut donner.

crédit : Michael Weintrob
crédit : Michael Weintrob
  • Votre grande force est d’être un groupe live. Vous avez des enregistrements en stock ?

David : On a fait un EP, on a des trucs en cours, on est très présent sur les réseaux sociaux… Un CD va bientôt débouler.

  • Alors on l’attend avec impatience et d’ici là, on a hâte de vous retrouver pour un nouveau concert sauvage ou officiel quelque part chez nous. Merci les gars !

Retrouvez Too Many Zooz en concert exceptionnel samedi 13 juin au Social Club à Paris !
Toutes les infos sur www.parissocialclub.com


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Photo of author

Nicolas Nithart

grand voyageur au cœur de la musique depuis plus de 20 ans