Si vous avez loupé la navette spatiale en direction de l’Édition 2014 du festival Rock en Seine, nous vous proposons aujourd’hui de retracer cette aventure extraordinaire, et de dresser la liste de tous les OVNIs musicaux et autres créatures lyriques que nous avons pu rencontrer au milieu des quatre grands cercles de culture installés pour l’occasion sur le site extra-parisien.
Au premier jour de l’expédition, nous avons pu fouler le sol encore vert et gazonné de la Grande Scène, à la rencontre des premiers aliens américains du groupe Cage The Elephant. On pourrait d’ailleurs dire que ces rockeurs ont réussi à faire sortir la bête et à donner le ton au festival, en captant les antennes impatientes des premiers petits bonshommes venus de toutes les contrées terrestres.
Un peu plus loin sur le site, on croise les quatre créatures suédoises de Tiger Bell, qui nous font voyager au-dessus de notre propre pays en entamant une reprise de « Ça plane pour moi », avec un accent tout droit venu d’ailleurs.
Il est encore tôt lorsque le groupe pop nantais Pegase commence à envoyer ses rayons mélodiques à l’aide de tout un attirail de miroirs réfléchissants, qui masque des instruments assez puissants pour attirer une foule dont le tonnerre d’applaudissements est peut-être à l’origine de la première pluie du week-end.
On découvre un peu plus tard devant Crystal Fighters, un rassemblement de créatures qui ne semblent pas craindre l’eau puisqu’elles n’ont de cesse de s’agiter sous la musique ensoleillée du groupe anglo-espagnol. Avec leur morceau « Plage », ces drôles d’androïdes arrivent d’ailleurs à nous faire voyager par-delà l’Hexagone, pour un bain de chaleur.
Si on a pu assister à la danse de la pluie du côté de la Scène de l’Industrie, à l’autre bout du site on parcourt plutôt les ruelles glissantes de Grande-Bretagne, grâce au jeune et talentueux Jake Bugg dont la voix répand un brouillard revigorant parmi le public.
Pour continuer ce voyage chez les Bretons, on repart du côté de la scène Pression Live, où l’on découvre Hozier perché sur une colline semblable aux terres verdoyantes de son Irlande natale, pour savourer des mélodies folk qui ont vite fait de faire pleuvoir nos propres yeux.
Enfin le soleil perce le ciel et ouvre la voie à Mac DeMarco. C’est cette fois la bonne humeur du pays des caribous qui s’offre à nous. Sur scène, on découvre donc une joyeuse troupe qui profite d’un changement de corde pour jouer sa -bientôt inévitable- reprise de Coldplay, qu’on a d’ailleurs pu entendre à l’occasion de diverses festivités ces dernières semaines.
Las d’essayer de percer les nuages, le soleil laisse enfin place à la lune. Dans le noir éclate alors le brillant -et bruyant !- vacarme de l’astéroïde Die Antwoord, tout droit venu d’Afrique du Sud pour s’écraser sous nos yeux et tympans ébahis. DJ Hi-Tek, sous son masque de démon, lance donc le show sans censure avec « Rulez », le morceau le plus controversé de l’année ; avant que le duo mi-homme mi-alien, entre Ninja et Yolandi, ne commence à rapper dans une langue indéchiffrable.
Minuit sonne, il est temps de faire une escale du côté de chez Trentemoller. Avec tous ses instrumentistes et vocalistes, le Danois nous fait redescendre sur Terre pour mieux planer au-dessus du sol… avant de s’enfoncer dans les couloirs souterrains qui nous mèneront jusque dans nos lits, afin de reprendre le chemin de l’aventure dès le lendemain.
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Un grand merci à Mauro Melis et Sound of Violence pour les photos de Cage The Elephant, Jake Bugg et Hozier ainsi qu’à Sarah Bastin / SFR Live pour les photos de Tiger Bell et Die Antwoord.