[Jeu] Beauregard 2014 (4-6 juillet) : 1 pass par jour à gagner

Le Festival Beauregard investit le domaine et le château du même nom, du 3 au 6 juillet, pour une nouvelle édition toute en maturité, dans un cadre idyllique non loin des embruns de la Manche.
Pile un mois après les célébrations des 70 ans du D-Day qui ont vu défiler les plus grands chefs d’Etats à 10mn du lieu du festival, un florilège de groupes tendances et inespérés va débarquer près de Caen pour battre pavillon rock.
Et indiemusic de t’offrir un pass par jour pour cet événement historique et hystérique.

Beauregard 2014

Riche, audacieuse, rassembleuse, rêvée, presque improbable, cette 6e édition s’annonce d’emblée comme un temps fort musical et visuel, chargé de découvertes, de nostalgie et d‘émotions.
Équilibre savant et aventureux entre des piliers historiques tels que les Pixies, Blondie, Paul Weller, Damon Albarn ou Portishead et des valeurs montantes – si tant est qu’elles ne soient déjà arrivées à un certain sommet – comme Fauve, Breton, Gesaffelstein ou London Grammar, LA garden party pop-rock de l’été est devenue une évidence estivale investie par 55 000 festivaliers en 2013.

En mise en bouche, le festival inaugurera cette année un « before » avec celui qui réussit à réunir à guichets fermés les foules les plus éclectiques : Stromae. La terre de Beauregard tremblera donc 1 jour plus tôt avec une soirée sold out s’ouvrant sur la pop-électro des parisiens de Gush et le song writing teinté d’électro du porto-ricain Gabriel Ross.


Vendredi 4 juillet

Le rock pétaradant de MmMmM ouvrira la route pour ce premier vrai jour de festival, en espérant qu’ils ne fonceront pas sur les chats des Cats On Trees, phénomène toulousain qui fait une très belle échappée depuis le début de l’année. Evadés des États-Unis, les Dillinger Escape Plan comptent bien lever un peu de poussière avant de diligenter leurs compatriotes et rafraîchissants Midlake pour venir calmer le jeu et bien traverser le lac, que dis-je, l’océan jusqu’aux britanniques hantés de London Grammar. Une blonde pouvant en cacher une autre, Debbie Harry fera son grand come-back avec la pop new-wave de Blondie, suivi par IAM qui nous remémorera avec l’accent cette drôle de musique sur laquelle on dansait il y a 20 ans. Le gorille de Shaka Ponk viendra avec énergie nous aider à passer le cap de minuit avant d’entamer le dancefloor sous l’électro rétro-futuriste de Kavinsky et la house underground old school de la révélation Disclosure.


Samedi 5 juillet

La samba de la mort (ou plutôt de l’amor) ouvrira de façon jouissive le grand bal du weekend avec les caennais de Samba de la Muerte. Ambiance garantie en prélude aux jamais calmes bordelais de Be Quiet à l’électro débridée s’aventurant en toute liberté en zone new-wave, qui s’étendra pour laisser place à Serge Tessot-Gay et son nouveau projet polyrythmique et polyurbain Zone Libre Extended.
Eux aussi revendiquent un groupe qui assure : le trio britannique We Have Band fera son retour avec son 3e album pop sexy et énergique « Movements ». De quoi encourager le public à continuer à se bouger sur le pop-rock ensoleillé des Californiens de Foster the People avant de marquer la pause avec le folk rolling et nostalgique d’Angus & et Julia Stone. L’évanescente Vanessa nous emmènera peut-être au paradis à l’heure où le soleil se couche et la première étoile du soir, Paul Weller nous rappellera qu’elle a été longtemps celle du berger pour la pop-rock Outre-Manche. Avant que le ciel ne se constelle d’autres brillantes stars tel Portishead qui nous cocoonera du délice de son trip-hop lancinant. Pas besoin de carton d’invitation pour le groupe de Bristol qui laissera, sans transition, la place aux enragés de Fauve au cœur de la piste aux étoiles. Ménagez-vous tout de même pour ne pas manquer le set de clôture de Gesaffelstein, le prince dark de l’électro.


Dimanche 6 juillet

On ne baisse pas la garde pour le dernier jour en débutant domini-amicalement avec la brit-pop guillerette et estampillée 90’s de bESS. « Everybody wants a good life », chantent-ils. Cela tombe bien, les groupes qui vont les suivre vont grandement nous y aider avec la folk posée de Portier Dean, le blues straight et authentique de Seasick Steve, l’onirisme Jarmushien de Yodelice ou encore l’univers enivrant et philarmonique de la belle Agnès Obel. Avant que les Breton ne viennent narguer les normands de leur rock expérimental, collusion et collision d’électro, de pop et de jubilation.
Damon are a girl’s – and boy’s – best friend ! Le prolifique Damon Albarn, leader de Blur et Gorillaz honorera Beauregard de sa générosité et de sa créativité au travers de son nouveau projet solo qui nous enveloppera jusque tard dans la nuit. 6e album pour les 6 ans de Beauregard avec John Butler Trio qui se mettra en quatre pour nous embarquer ni une ni deux dans son improbable rock’n’blues improvisé. Et de préparer le terrain pour le pic de la journée avec les cultissimes Pixies, dernière légende vivante de cette édition du festival, qui refermera comme il se doit les grilles du château Beauregard. Ça tombe bien, ils ont toutes les clés.


Pass Beauregard

Jeu terminé, merci à tous les participants.


Retrouvez le Festival Beauregard sur :
Site officielFacebook

Photo of author

Nicolas Nithart

grand voyageur au cœur de la musique depuis plus de 20 ans