Badaboum, jour 1 : Bel Plaine et In The Canopy

Après un covoiturage Angers – Paris dans l’après-midi, je me rends en début de soirée dans le 11e arrondissement de Paris, quartier Bastille, pour assister à l’ouverture du Badaboum, toute nouvelle salle de concerts parisienne située rue des Taillandiers, à l’emplacement de l’ancienne Scène Bastille.

Badaboum

Le lieu fraichement (ré)aménagé, avec ses murs graffés/tigrés en noir et blanc, nous offre deux options à l’entrée.
On peut choisir la porte face à nous menant droit sur les concerts, ou se diriger à droite, vers un escalier sécurisé par un vigile, la dite garçonnière à l’étage réservée aux pros avec open-bar. L’occasion de rencontrer dans la convivialité les groupes présents lors de cette première soirée comme certains professionnels ayant fait le déplacement.
Entre chaque concert, j’irai profiter du cadre plus privé à l’étage pour discuter au calme avant de replonger au cœur des soirées partagées entre concerts et DJ set. Voilà le plan !

Je choisis l’option live pour démarrer la soirée. Coup de coeur pour la salle joliment aménagée avec ses néons positionnés comme des constellations au plafond devant la scène, son espace bar bien agencé. Sur la scène est projeté le logo du Badaboum afin de marquer un peu plus l’identité moderne du lieu.
Ce soir-là, je prends en cours de route le concert déjà enclenché de la ravissante Joya Hope, artiste électro seule sur scène avec ses claviers. Je retiens cependant le très club « Whales » et ses synthés hantés qui tabassent, rythmés avec une certaine violence par la MPC. Ambiance techno et néon avec un peu (trop) d’avance.

Joya Hope

S’en suit après un généreux quart d’heure d’installation le concert attendu de Bel Plaine.
Difficile de ne pas adhérer à la pop ensoleillée du quintet indie folk parisien, chantée souvent en harmonie et avec une énergie saine.

Bel Plaine

Les titres s’enchainent en toute simplicité et nous poussent naturellement à taper du pied et à vivre le concert innocemment, comme une première fois.
Loin de toute prise de tête, je découvre un groupe qui a tout compris à l’intérêt des ballades indie pop mélodiques pour toucher un large public sans pour autant sombrer dans la naïveté et la simplicité.
Je retrouve durant ce concert les titres déjà connus, du charmant « Summer Ends » à l’imparable premier single du groupe, « Walter Castillo », titre final, en passant par de très belles découvertes dont le marquant « Life Boat » qui réussira même à faire chanter la salle entière.

Bel Plaine

Le projet entrainé par ses deux chanteurs, Antoine Blond et Morgan Renault nous laisse l’esprit léger le temps d’une petite heure alors qu’autour le reste des musiciens porte le projet avec envie.
On passe définitivement un bon début de soirée au Badaboum !

Bel Plaine

Le temps de faire quelques rencontres, de croiser quelques têtes amicales, et me revoilà déjà dans les premiers rangs pour assister à mon premier concert de In The Canopy, groupe que je suis déjà depuis près d’un an et la sortie de leur premier EP « Never Return ».

In The Canopy

Plus tribal et rock que sur disque, les Canopiens, comme ils aiment se nommer, invitent le public à les rejoindre dans leur transe excitée, dans leur communion musicale portée par les esprits.
Crane lumineux positionné sur l’avant de scène, l’univers n’est pas qu’imagé, il s’impose en ces lieux. Le grand chaman Joachim Müllner au chant et à la guitare anime le spectacle en jouant autant avec ses bras, parfois étendus, qu’avec les émotions dessinées sur son visage.

In The Canopy

Autour de lui, Thomas Martinez à la guitare, Maxime Lunel à la guitare et aux synthés, Erwan Karren à la basse et Thomas Chalindar à la batterie transportent le public parisien dans leur univers boisé et si sauvage.
On sera parfois en transe, certainement pas autant que les musiciens, quand Maxime axera son jeu au clavier avec une violence sidérale. Il y a définitivement deux In The Canopy, celui qu’on aime folk et aérien sur disque et celui animal qui se déploie face à ses proies sur scène, qu’on aime d’abord pour l’énergie partagée entre les musiciens et le public.

In The Canopy

Ce sera tout pour ce soir au niveau de concerts, pas de Christine en DJ set ni du reste de la soirée. Un dernier métro et une bonne nuit de sommeil avant d’attaquer la seconde soirée au Badaboum le vendredi !

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Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques