Malca, ça veut dire «roi». Et c’est vrai qu’il y a en lui ce quelque chose. Ce rayonnement, qui fait qu’on le couronnerait bien.
Malca, je l’ai croisé un soir de concert, sur le plancher de la Dame de Canton. De ce que je me souviens, ce fut une soirée envoûtante. Douce.
Il sortira un EP, en deux parties, en septembre : The Blackened Masquerade. En attendant ça serait dommage de ne pas en profiter. Sur internet tournent cinq vidéos enregistrées à La Canopée.
La musique de Malca vient du rock, mais déborde de soul. Elle sent la chaleur, et les souvenirs de vacances. Elle sent aussi les écorchures de l’âme.
Les mélodies sont aériennes. Dessus se pose une voix tantôt déchirée et déchirante, tantôt puissante et dominante. Parfois poussant dans les aigus, parfois aux allures de rap. Agréable équilibre.
Un remède pour apaiser, qui fait que notre corps se balance sereinement, en attendant la période estivale.
