Derrière le loup d’Anything Maria

Qu’elle s’exprime à travers le live ou le DJ set, Anything Maria possède un univers musical bien à elle, féminin et sensuel. L’artiste parisienne au loup de peinture blanche a accepté de répondre à mes mystérieuses questions pour indiemusic tout en gardant sous le coude quelques surprises concernant son futur.

  • Salut Anything Maria. Pour commencer l’interview, je serais curieux de connaitre les personnes derrière ce projet et ce qui vous fait vous rencontrer ?

Bonjour Fred ! Anything Maria c’est l’égo-trip de Sophie G : Me, Myself & I.
Un cocktail de collaborations, expériences et explorations entre Berlin, New York et Paris !
Mais A/M c’est aussi une incroyable équipe avec laquelle chaque jour nous expérimentons de nouvelles choses, il y a : Henry Blanc-Francard qui produit ma musique, nous rassemble dans son studio et canalise notre créativité en une stratégie fantastique dont le public ne voit que le début.
Pierre Juarez le don Juan des dames et le musicien qui m’accompagne sur scène.
Macha Gray et Edgar Kelly les noctambules de l’équipe, qui nous embarquent dans des terrains et aventures fantasques.
Samuel Guigues, photographe avec qui je collabore depuis mes débuts, toutes les photos et pochettes sont de lui et Jérôme Granjon notre graphiste avec qui nous développons tout l’univers visuel d’Anything Maria.
Noémie, Marion et Olive, nos community managers.
Et très récemment nous intégrons la jeune boite de production vidéo Double Pigeon à notre équipe pour poursuivre l’aventure en images.
Ce qui nous rapproche tous, c’est l’envie de construire notre propre route tandis que les chemins classiques de production et promotion de l’industrie du disque se cassent la gueule.

  • T.I.N.A.P, c’est le nom de votre nouveau single. Quelle est donc sa signification ou du moins comment peut-on l’interpréter ?

T.I.N.A.P est l’acronyme de This Is Not A Pipe.
La chanson parle des faux-semblants, d’une histoire d’amour, de la perte de repères, tout en étant un hymne à la ville qui dans ses va-et-vient apaise une certaine solitude.
« La carte n’est pas le territoire ».

  • Pour poursuivre sur ce morceau T.I.N.A.P, je trouve qu’on peut y trouver un quelque chose de Texas comme de Metric. Est-ce que ces artistes comptent parmi certaines de vos influences ?

Pas vraiment…
J’ai eu l’idée de T.I.N.A.P après avoir écouté en boucle This Must Be The Place, des Talking Heads qui parle, exactement du contraire de ce que raconte ma chanson : ce “Home” intraduisible.
J’ai voulu répondre à cette chanson, avec T.I.N.A.P qui évoque l’absence de ce “Home” derrière lequel j’ai souvent eu l’impression de courir.

  • J’en sais assez peu sur votre discographie : aujourd’hui Anything Maria, c’est des singles, un EP, un album ?

Aujourd’hui, Anything Maria, c’est des Singles qui continuerons à sortir tous les 3 mois, un EP de remixs début 2013 et un album un peu plus tard.

  • Donc après T.I.N.A.P, si j’ai bien compris, il y aura d’autres singles à découvrir au cours des prochains mois ?

Parfaitement Fréd… et aussi bien d’autres choses !

  • Quelle importance donnes-tu au visuel dans ton projet ?

J’ai toujours accordé une place primordiale à l’aspect visuel, il n’y a rien de plus immédiat qu’une image.
J’ai vraiment de la chance de pouvoir développer cette facette d’AM avec mes acolytes graphistes Samuel Guigues et Jérôme Granjon.

  • Cet univers graphique, le retrouve-t-on sur scène et si oui, sous quelle forme ?

Absolument, nous sommes en train de finir de mettre au point notre nouveau live.
On travaille à la scénographie ainsi que le stylisme en collaborant avec de jeunes créateurs comme Colombine Jubert ou Harry Hallim.

  • Votre projet est basé à Paris, mais vous travaillez avec une structure de booking Voulez-Vous Danser basée quant à elle à Metz. Comment collaborez-vous ensemble ?

Arnaud de Voulez-Vous Danser me fait tourner en tant que DJ solo, car en plus du projet A/M, je mixe aux quatre coins de la France, et c’est grâce a lui !

  • Anything Maria, c’est à la fois du live et du DJ set ? Qu’est-ce qui change entre ces deux formules ? Qu’est-ce qui reste ?

C’est une excellente question.
AM Live présente la version originale de mes titres en concert tandis que la version AM DJ set vocal (The Bad Miss Show) est un live aussi qui présente une version remixée et débridée de ces titres en club.
D’une formule à l’autre la batterie, se métamorphose en batterie électronique, les guitares deviennent des machines, seul le micro reste inchangé.

  • Concernant la formule live, combien êtes-vous sur scène et quel type de set est mis en place : plutôt dansant ou plutôt intimiste ou un peu des deux ?

Nous sommes deux sur scène Pierre et moi.
Le live est plus intimiste, et le DJ set son contraire !

  • Qu’est-ce qui vous donne la satisfaction d’avoir passé une bonne soirée suite à un concert ?

Quand je me sens et sens le public libre, et que ma seule envie est celle de recommencer.

  • Où pourra-t-on vous retrouver prochainement en concert que ce soit en live ou en DJ set ?

Ici et là où il fera bon vivre. Mais surtout à partir d’avril avec une tournée qui débutera par Hong-Kong puis Moscou. Je t’invite à suivre les dates à venir sur anythingmaria.com

  • Le mot de la fin, c’est pour toi !

Sky Is The Limit Just Keep on Keeping’ On!
Anything Is Possible.

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques