L’interview à la bien de The Magnets

The Magnets, c’est un peu la cure de jeunesse de la scène rock marseillaise. Jeunes, plein de fougue et de fraicheur, ils seront aux Francofolies ce dimanche pour présenter sur scène leurs titres et sur indiemusic, on s’est dit que ça ne serait pas de trop de leur proposer une petite interview avant cette grosse date, histoire de mieux les connaitre.
Rencontre avec le très sympathique quatuor marseillais The Magnets.

  • The Magnets, ce sont deux gars et deux filles, la parité parfaite quoi ! Comment ça se passe entre vous au sein du groupe ?

C’est un peu comme dans une famille, il y a des hauts et des bas, on passe beaucoup de temps ensemble… Mais dans l’ensemble ça se passe très bien. Cette parité apporte un réel équilibre dans la vie du groupe.

  • Comment vous êtes-vous rencontrés ?

On s’est tous rencontré au lycée !

  • Saviez-vous tous jouer de la musique en vous lançant dans ce projet ?

En fait, c’est marrant parce qu’on en parlait récemment, et on se disait que justement on était parti de pas grand-chose. Aucun de nous ne savait vraiment jouer de son instrument avant d’arriver dans le groupe. On a tous plus ou moins appris sur le tas, que ce soit la musique ou même la vie de groupe ; comment ça marche, comment faire des concerts ? Beaucoup de groupes qui commencent aujourd’hui savent déjà super bien jouer, savent où ils veulent aller. Nous, on apprend depuis le début au fil de nos expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, du coup, on est plutôt fier de là où l’on est aujourd’hui.

  • Qui a proposé The Magnets et surtout pourquoi ce nom plutôt qu’un autre ?

Quand on cherchait un nom, un de nous quatre a sorti The Magnets, et puis on s’est juste dit que c’était cool, alors on l’a gardé. On avait passé beaucoup de temps à chercher et on a tout de suite senti que ce nom nous correspondait.

  • Vous existez depuis maintenant plus de deux ans. Dans votre projet, de ses débuts à aujourd’hui, si vous deviez revenir sur trois grands moments, auxquels penseriez-vous en particulier ?

Le premier grand moment, c’était la sortie de notre tout premier CD, Out Of Our Minds, en novembre 2010. C’était une énorme première expérience, l’enregistrement studio, l’artwork, le pressage… Tenir son premier CD entre les mains ça fait quelque chose ! On découvrait tout ça et on était vraiment super contents de le faire et de le sortir pour les gens qui nous suivaient.

Il y a aussi le Printemps de Bourges, en avril 2011. C’était la première fois qu’on voyageait tous ensemble, on a passé tout le festival là-bas. On était dans un hôtel magnifique, tout seuls avec nos potes Dissonant Nation (qui jouaient aussi sur le festival). On a joué sur une super scène, rencontré beaucoup de monde… Énorme souvenir là aussi !

Un grand moment, c’était aussi la découverte de la scène parisienne en décembre 2011. On était venu à Paris à l’occasion de la sortie de notre premier EP, Puzzle, pour deux dates. En tant que groupe marseillais, venir jouer à Paris, c’était quelque chose. On l’avait beaucoup préparé, on était un peu stressé. Puis les concerts se sont bien passés, le premier soir, on a joué avec un groupe qu’on adore, Air Bag One, avec qui on a passé une bonne soirée. Le public qui était là les deux soirs a apprécié le concert… Ça reste également un grand moment pour nous !

  • Votre premier EP « Puzzle » sortait en novembre dernier. Préparez-vous actuellement de nouveaux titres en cachette et avez-vous déjà une date de programmée pour la sortie de votre prochain enregistrement ?

On pense à un second EP mais on n’a encore aucune date de prévue, on veut prendre le temps de faire les choses ; ce qu’on a pas assez fait jusqu’à aujourd’hui. Mais par contre oui, on prépare de nouveaux titres en cachette dans notre tout beau nouveau studio climatisé !

  • En tant que marseillais, quels sont les lieux sympas :

Pour jouer à l’abri des regards ?

Dans son local, à l’hôtel de la musique par exemple.

Pour jouer devant un public ?

Le Lounge est un bar vraiment cool où on a beaucoup joué, et les gens s’y déplacent, car il est plutôt dans le centre.

Pour répéter ?

Le mieux, ça reste d’avoir son propre studio ! Mais sinon on a beaucoup de potes qui répètent à l’hôtel de la musique, c’est un bon compromis entre son garage et son studio de répét’, à ce qu’il parait !

  • Dimanche, vous jouerez Scène de l’Horloge aux Francofolies de La Rochelle. Comment avez-vous préparé votre concert ? Combien de temps allez-vous jouer et avec qui allez-vous partager la scène ?

On partage la scène avec The Aerial, un groupe de Nancy qui commence à bien monter (ils viennent de faire Beauregard). Sinon, on va jouer 40 minutes, on a remanié la setlist type qu’on a plus ou moins l’habitude de faire, spécialement à cette occasion.
Au niveau de la préparation, on s’est mis en position scène au studio et on a répété deux jours pour préparer le show, dont un avec Fred Franchitti, qui est notre coach artistique, et également chanteur du groupe Astonvilla. Et ce soir, c’est coucher à 18h (on part demain à 7h) !

  • Quel est pour l’instant votre meilleur souvenir de concert ?

Un des meilleurs concerts, ça doit être le Gibus à Paris. Il y avait pas mal de monde, le public était motivé, et surtout c’est une salle mythique. La liste des artistes passés par là est longue et on était super fiers d’y jouer !

  • Votre pire souvenir ?

Et un des pires, ça doit être notre tout premier concert à Marseille. On avait passé des semaines à faire de la promo, on en avait parlé à tout nos potes… puis le jour même, il a plu et il y avait 5 personnes.
Pour un premier concert, c’était un peu dur, mais ça s’est finalement bien passé, et ça nous a formés. Aujourd’hui, on est toujours un peu stressés du monde qu’il va y avoir, ou pas, mais on se dit que ce ne sera jamais pire que ce soir-là !

  • La plupart des groupes proposent des badges à leurs fans ; afin d’honorer votre nom de groupe, avez-vous des aimantins à vendre sur votre stand merchandising ?

Haha, on nous en parle souvent ! On a la chance d’avoir ce nom et de pouvoir en jouer à ce niveau-là. Ça nous a toujours trotté dans un coin de la tête, ça devrait arriver un jour. Mais en attendant, on a aussi des badges !

  • D’ailleurs Les Aimantins, ça vous a déjà traversé l’esprit comme nom de groupe ?

On a toujours regretté de ne pas s’être appelés comme ça ! Un jour…

  • Faire une apparition dans Plus Belle La Vie, pourquoi pas ou jamais de la vie ?

Si on n’est pas obligés d’y répondre ; ça va, on veut pas de problèmes !

  • Bon concert dimanche et à très bientôt ! 

Merci, à plus !

therealmagnets.com

Crédits photos : Michel Silvano

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques