Magnéto sur les Wankin’ Noodles

Il y a quelques jours, je me trouvais dans les bureaux de l’agence Éphélide pour rencontrer les Wankin’ Noodles venus sur Paris pour assurer la promotion de leur premier album « Tu dormiras seule ce soir » sorti ce lundi 16 avril.
Ils seront d’ailleurs en concert à Paris mercredi 25 avril pour le présenter sur la scène de La Maroquinerie. Des places sont d’ailleurs à gagner sur notre site juste ici : http://www.indiemusic.fr/2012/04/18/concours-wankin-noodles/

  • Vous venez faire la promo de votre premier album qui sort bientôt. Excités d’entendre les premiers retours ?

Évidemment ! Ça fait longtemps que l’on travaille dessus et nous sommes impatients de voir ce que le public et la presse vont en penser. Nous avions envie de donner le maximum pour notre premier album pour qu’ils sonnent exactement comme en live.

  • Il y a plusieurs titres de vos anciens EP qui se retrouvent sur l’album. C’était logique pour vous de les intégrer à l’album ?

C’était assez logique pour nous. On aimait beaucoup ces morceaux et ils s’intégraient bien à la ligne artistique de l’album. Ce sont des morceaux que nous aimions jouer en live et comme l’album est dans la continuité des concerts, c’était normal de les intégrer.

  • Vous faites partie des groupes rock qui chantent en français (Phyltre, Music Is Not Fun) ce qui est assez rare. Vous vous sentez proche de cette scène ?

Nous n’avons pas vraiment réfléchi à ça. Nous ne nous sommes pas mis à chanter à français dans le but d’appartenir à une certaine scène ou pour pouvoir marcher plus facilement. On a commencé à écrire en français sans réelle réflexion en amont, mais juste car on en avait envie. De plus, nos textes français sont exactement les mêmes qu’en anglais : ils racontent des sentiments forts qui nous ont traversés avec une dose d’humour. On s’est juste rendu compte que le français pouvait bien s’intégrer à nos compositions alors on a foncé !

  • La formation du groupe a beaucoup changé. Comment s’est opéré le changement avec l’arrivée des nouveaux membres ?

La transition s’est faite très naturellement. Au fond ces changements ont rendu le groupe plus solide et uni. On s’était rendu compte à un certain moment que les membres du groupe n’avaient plus les mêmes envies alors il était normal que chacun fasse son chemin. L’essentiel est de savoir que maintenant le groupe va dans une direction que tout le monde souhaite et que nous sommes tous à fond dans le projet !

  • Comment vous est venue cette idée d’enregistrer en live et dans la précipitation ?

On avait envie de garder l’énergie du live sur CD. On ne voulait pas faire un album très produit avec des tonnes d’arrangements. On voulait tout simplement retranscrire le live sur cd et l’énergie que notre live avait. On a donc tous enregistré ensemble en très peu de temps à l’Ubu, de Rennes, parfois même sans tempo pour pouvoir être libre comme en live et pouvoir ressentir la musique tous ensemble.

  • Vous avez d’ailleurs créé votre propre label pour cet album. Un choix qui s’est fait facilement ?

Oui si on veut. On voulait être libre de nos mouvements et faire ce qu’on avait envie, ce qui n’aurait pas été obligatoirement le cas si on signait sur un label. Et puis on se sentait soutenu. Beaucoup de personnes travaillaient déjà sur le projet et on voulait, nous-mêmes, se lancer entièrement dans le projet. C’est une expérience très enrichissante pour le groupe.

  • « Kill Beth Ditto » : marre de Gossip ?

(Rire) On n’aime surtout pas ce qu’ils sont devenus. C’était un petit groupe indépendant qui s’est laissé manger par la musique mainstream. Et maintenant, il n’y a plus que Beth Ditto, les autres musiciens sont passés à la trappe et on ne se concentre plus que sur elle et l’icône qu’elle représente.
« Kill Beth Ditto » est aussi la dernière chanson que nous jouons en live. Elle représente les dernières minutes de live où il faut tout donner, devenir complètement fous sur scène !

  • Vous jouez dans quelques jours à Paris pour la première fois en tête d’affiche.

Oui ! Nous sommes vraiment super impatients. C’est aussi un avantage avec la sortie de l’album et les liens que nous avons créés avec notre tourneur. Il nous fait maintenant confiance pour nous programmer en tête d’affiche sur Paris. À nous maintenant de montrer tout ce que nous pouvons donner. Nous commençons à peine la tournée de l’album et nous sommes très excités de voir la réaction du public sur les chansons de l’album !

Merci aux Wankin’ Noodles qui ont été adorables ainsi qu’à Marion Pacé.

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Sylvain Bontoux

Photographe et musicien, pour des chroniques et des rencontres pleines de bonne humeur et de naturel.