Résumé d’une soirée réussie au Scop’Club

J’arrive à 17h30 avenue de l’opéra après avoir passé deux bonnes heures dans le train puis dans le métro parisien.
Un coup de sonnette et le responsable des soirées du Scop’Club vient m’ouvrir.
Je descends les quelques marches qui mènent à la fameuse petite salle de concert située dans l’un des endroits les plus classieux de la capitale. Une salle pas immense, mais avec un bel espace pour accueillir facilement une bonne cinquantaine de personnes sans se trouver les uns sur les autres.

Le groupe Zero est déjà présent, en pleine installation du matos pour les balances ainsi qu’Olivier et Nicolas de The Caligaris.
Le temps de faire connaissance et les premiers checks, avec Mario, l’ingé son, commencent. J’entreprends alors une conversation de fond avec les très sympathiques The Caligaris sur le magazine, leur groupe, et la scène parisienne, le tout posé dans l’un des canapés bien confortables du Scop’.

Crédit : Fréd Lombard

Peu de temps après, Sylvain, mon acolyte sur indiemusic, et batteur des Blue Box, arrive au lieu dit de la soirée. On se voit pour la première fois alors forcément, on peut dire qu’on est grave content d’avoir pu concrétiser notre rencontre par le biais de cette soirée.
Petit à petit, les membres manquants des groupes arrivent, et dans l’ordre inverse du set de la soirée, font leurs balances en compagnie de (Super) Mario.

A 20h, mon ventre commençant à se creuser sérieusement, je me propose d’aller déjeuner avec les Caligaris, au complet, dans un restaurant du coin vu qu’eux ont fini leurs balances. C’est finalement Olivier qui nous oriente, avec beaucoup de conviction, vers un restaurant japonais ; Aki, un incontournable du quartier japonais d’Opéra. Et nous choisissons alors, en raison du peu de temps qu’il nous reste avant le début du concert, fixé à 20h30, un menu poulet au caramel et son riz en accompagnement. Un véritable délice.
Bref, ne nous éparpillons pas et revenons au sujet !

Retour donc pour 20h30 au Scop’Club où va commencer le concert !
Quand nous retrouvons le lieu, déjà une bonne dizaine de personnes attendent pour l’ouverture du lieu, en partie des amis des Caligaris venus les retrouver pour la soirée.
Nous redescendons avec eux pour assister au premier concert de la soirée avec les Blue Box, fin prêts pour attaquer la soirée.

crédit : Lisa Lesourd

Dès le début, les Blue Box montrent au public qu’ils sont ravis d’être présents pour leur dernier concert de 2011.
Un set énergique nous est réservé par les quatre membres du groupe de Saint Cyr qui, sans relâche, s’attachent à nous faire passer un excellent début de soirée, saveur rock pop, dansant et sacrément énergique et sautillant.

crédit : Malf iKone

Théo au chant n’a de cesse d’inviter le public à taper dans les mains pour suivre le rythme effréné de ce premier concert. Et le public, présent déjà en nombre, est là pour rendre la pareille au groupe. Et je dois avouer que cela annonce déjà une sacrée belle soirée en perspective. « To Fake », « Dry Your Eyes » et « Dance », les titres phares de leur premier EP joués en live, c’est encore mieux !

Crédit : Fréd Lombard

Après une bonne quarantaine de minutes de jeu, et la découverte de leur nouveau single « Ghost » en live, les Blue Box m’ont convaincu de leur potentiel live, et c’est au tour de The Caligaris de prendre le relai.

Le temps de l’intermède entre  les deux sets est pour moi l’occasion de croiser des têtes que je connais de loin ou de prêt, avec la présence d’Alexandre et Yves de What About Penguins, de Mickael de The Jabberwocky Band,  de Thomas des Lucky Lindy et d’Olivier de RevealYou venus spécialement à l’occasion du concert passer la soirée en notre compagnie. Une soirée concert, c’est aussi l’occasion de faire de belles rencontres ou retrouvailles, on ne le dira jamais trop.

Et hop, voilà que les Caligaris entrent en scène, avec leur rock tout aussi boosté à l’énergie positive.
Souriant, Nicolas au chant invite le public qui ne cesse de grossir de se lever et de s’approcher de la scène pour venir partager et participer encore plus à la soirée.

crédit : Lisa Lesourd

Je prends du plaisir à découvrir en live les titres issus de leur premier EP « Neon Light » que je chroniquais il y a à tout juste une semaine de « Chemical » au célèbre « Mr Nobody ».

Le quintet parisien nous livre un super concert, nous présentant même des nouveautés avec « Live of Leasure », futur tube des Caligaris à n’en pas douter, et « Orly Ouest » où le groupe a choisi de se tester, avec un talent certain le texte en français. On sait donc déjà que la mixité français – anglais pourra faire bon ménage sur le futur opus du groupe prévu début 2012. Et ça, c’est rassurant !

Crédit : Malf iKone

Et leur concert, réussi, s’achève sur un rappel avec une nouvelle fois « Live of Leasure » qui réussit sans mal à faire bouger énergiquement une bonne partie des spectateurs.
On voudrait presque que la soirée ne s’arrête plus après ça !

C’est enfin au tour du trio Zero de jouer.
Adrien et son groupe nous ont alors réservé un set beaucoup moins pop, au caractère plus intimiste, qui se prête parfaitement bien à cette fin de soirée.
J’avais vraiment hâte de découvrir Zero en concert et je n’ai pas été déçu.

Crédit : Fréd Lombard

Leurs titres, en français, sont terriblement touchants et profonds, et la voix d’Adrien fournit une émotion presque transcendante tout au long des titres.

En témoignent « Quand est-ce qu’on arrive », « Transporter » et « Lola, Berlin » que je découvre sous sa mouture électrique qui parviennent à me livrer quelques frissons notamment que Adrien se met à hurler, avec une justesse déchirante.

crédit : Malf iKone

Seul regret de ce troisième concert, les transitions totalement absentes entre les morceaux qui font un peu retomber la magie qui opère au fil des titres. Vraiment dommage.

Crédit : Malf iKone

Fin du concert de Zero, et voilà venue l’heure du bilan pour cette soirée.
Le mot « réussite » me vient naturellement à l’esprit.
Le public d’abord, présent tout au long de la soirée et en quantité, a su répondre à l’invitation du magazine et des groupes.
Les groupes, quant à eux, ont été exemplaires. Les balances se sont passées dans des conditions impeccables et le concert a pu démarrer à l’heure fixée et sans problèmes techniques majeurs. Et j’ai ressenti les trois groupes très impliqués sur leurs temps de jeux, communiquant avec le public et les invitant à participer eux aussi à cette soirée.

En résumé ; une très belle soirée passée, des souvenirs plein la tête, un tas de rencontres, et une envie certaine de retenter l’expérience à Paris ou ailleurs en France.

Un grand merci à The Caligaris, Zero, Blue Box, au staff du Scop’Club qui nous a très bien accueillis et vous tous qui êtes venus nous rencontrer à l’occasion de cette soirée parisienne. Merci infiniment.

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques