Parfois, c’est assez rare, on écoute une démo, un EP auto-produit et on se dit en moins de deux écoutes : « Mince, ces mecs là risquent de devenir énormes».
C’est exactement cette idée qui vient vous frapper violemment quand vous écoutez les JeanFrançoiZe.
Que se cache-t-il derrière ce patronyme un peu absurde ? Imaginez un univers déjanté à la Philippe Katerine, soutenu par une musique où des riffs hallucinés s’enchainent sur des rythmes qui donnent une envie irrésistible de sauter en l’air et d’embrasser son voisin. Le tout porté par de jolies harmonies vocales et des trouvailles sonores toujours surprenantes.
Les tubes de cet EP 5 titres, Plastic Chicken, Vaurien, ou encore Jumelle (vous n’avez qu’à piocher) sont du genre tenaces, ceux qu’on se retrouve à fredonner au boulot ou en se promenant dans la rue, et qui ne vous quittent plus.
Les paroles, elles, contribuent à créer un vrai univers décalé, qui donnent envie d’y replonger le plus vite possible dès la fin du cd. On écoute le chanteur partir dans ses délires et on en redemande.
Mais la véritable force des JeanFrançoiZe, c’est le live. Leurs prestations apocalyptiques, entre concert punk, boîte disco et kermesse sous acide, sont appelées à devenir cultes. Les musiciens et les deux Girly Girls chantent, dansent, miment, triturent les boîtes à rythme, martyrisent les instruments et jouent avec le public dans un délire communicatif et jubilatoire.
Les JeanFrançoiZe, the Next Big Thing ? Moi je vote et je dis oui !
