Le grand retour de The Vines

The Vines, ça poutre grave ! Ca t’arrive dans la face sans que tu n’y comprennes grand-chose.
Sur un premier titre ultra énergique « Gimme Love », à la manière d’un « Get Free » ou d’un « Ride », on peut dire que le band australien n’a rien perdu de sa fougue.

Déjà cinq albums en dix ans pour The Vines ; les quatre premiers étaient très bons, et leur nouvel album « Future Primitive » sorti aujourd’hui semble prendre la même direction.

Sur « Leave Me In The Dark », le groupe fait dans la pop anglaise. Une chanson de lover sur fond de guitare acoustique et de glockenspiel.

La piste suivante reprend le schéma des précédents titres phares du groupe. « Candy Flippin Girl » se révèle en rock punchy et énergique. Un refrain calibré pour le hit parade. Efficace !

Bon je ne vais tous les faire sinon on y sera encore demain. Je vous propose plutôt un florilège du reste de l’album.

Prenons tout d’abord « Weird Animals », ou le titre le plus rockabilly de l’album, à la croisée des White Stripes et des Distillers.

Sur « Cry », les quatre natifs de Sydney proposent un titre pop-rock agréable, harmonieux, avec une teinte de rock vintage.

Parlons maintenant du titre éponyme de l’album « Future Primive », qui ne trahit pas l’impression globale que je me fais de cet enregistrement suite à ma première écoute, des titres courts et efficaces, (celui-là fais moins de deux minutes), qui laisse The Vines dans le coup face aux Strokes new-yorkais.

« Goodbye », ballade pop, porté par la voix de son leader Craig Nicholls seul à la guitare acoustique pourrait terminer l’album à la manière d’un Hallelujah de Jeff Buckley.
Mais c’est finalement, « S.T.W » qui clôture les treize titres sur un morceau lo-fi expérimental assez déconcertant, sans être pour autant désagréable. Ce n’est cependant pas le titre sur lequel j’aurais souhaité que l’album se termine.

Même si The Vines ne change pas beaucoup sa formule, avec une alternance de titres rock heavy en puissance et de titres bien plus posés, entre pop et folk, ça fait réellement plaisir de les retrouver en grande forme sur ce nouvel opus.

Sans vraiment innover, « Future Primitive », montre après « Melodia » sorti en 2008, que le groupe rock australien n’est décidément pas mort.

Future Primitive est à disponible depuis aujourd’hui chez tous les bons disquaires et des extraits de l’album sont en écoute sur leur site officiel www.thevines.com.

A découvrir également, le premier single du groupe, « Gimme Love », et sa référence évidente à l’univers du film et de la bd geek, Scott Pilgrim.

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques